Si vous êtes déjà inscrit connectez vous.nouveau sur le site?
inscrivez vous et rejoignez nous
Si vous êtes déjà inscrit connectez vous.nouveau sur le site?
inscrivez vous et rejoignez nous
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Compteur de visiteurs
Compteur gratuit
Compteur
Sujets similaires
Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Connexion automatique: 
:: Récupérer mon mot de passe
La priere
Méteos
bloguez.com
Partager
Share |
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 L'histoire de Hassi messaoud

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Administrateur
Admin
Admin
Administrateur


Messages : 535
Date d'inscription : 07/05/2010

L'histoire de Hassi messaoud Empty
MessageSujet: L'histoire de Hassi messaoud   L'histoire de Hassi messaoud Empty01.06.10 11:05

Son nom vient d’un chamelier, Messaoud Rouabeh[1].
Débuts de l’exploitation du pétrole [modifier]

Hassi Messaoud, un lieu-dit dans l’immensité désertique du Sahara, est sortie de l’anonymat en juin 1956.

Cette année-là, la guerre d’Algérie faisait rage. La société française SN Repal découvre du pétrole dans le sous-sol, du grès imprégné. Hassi-Messaoud confirme les richesses du sous-sol qu'Edjelé, sur la frontière libyenne, a déjà laissé entrevoir. Le premier puits porte le nom de MD1. Cette découverte, qui a coûté la vie à Jean Riemer, premier martyr de l'aventure pétrolière saharienne, modifie la donne politique et durcit la répression de l’armée coloniale contre la population qui apportait son soutien au Front de libération nationale (FLN).

En pleine guerre froide entre les États-Unis et l’Union soviétique, la France voyait dans le découverte du pétrole dans le Sahara algérien une aubaine pour affirmer son indépendance énergétique vis-à-vis des deux superpuissances de l’époque.

L’exploitation du gisement commence vraiment le 7 janvier 1958, au moment précis où les vannes des citernes de stockage d'Hassi-Messaoud s'ouvrent sans cérémonie : pour la première fois depuis qu'il a jailli des entrailles de la terre (1956), le pétrole coule dans l’oléoduc provisoire qui le conduit, après un voyage de 180 kilomètres, jusqu'à Touggourt, lieu de transit pour la métropole.

En ce début 1958, neuf puits sont en état de productivité : quatre sur le permis de la CFPA (devenue par la suite Total et basée à Ouargla) : OM 1, OM 6, OM 7, OM 81, et cinq sur celui de la REPAL (devenue Elf) (Oued-Mya) : MD 1, le "puits de la découverte ", à qui son importance historique vaut d'être soigneusement grillagé, MD 1, 3, 4 et 5.

L'étendue reconnue de la nappe dépasse 800 km². Les puits font 3 000 mètres de profondeur, chacun revenant à 600 millions de francs de l’époque. La couche est située à une profondeur moyenne de 3 300 mètres, avec une épaisseur utile de 80 mètres. Les prévisions raisonnables des techniciens laissent espérer une production annuelle de 5 millions de tonnes à la fin de l'année, de 9,5 millions de tonnes en 1960, pour atteindre 14 millions de tonnes en 1962.
Construction de la ville [modifier]

Lorsque l’exploitation du pétrole commence, Hassi-Messaoud compte 1 500 habitants. L’évêque de Laghouat y fait construire une chapelle, desservie par un père blanc venu de Touggourt. Douze commerçants, patente en poche, attendent de s'installer le long de la grande rocade asphaltée que l'on construit à cadence accélérée avec des moyens modernes. La liaison avec le Nord de l’Algérie s’effectue avec un Breguet deux-ponts qui se pose régulièrement chaque jour. En attendant celle-ci, par la piste, en partie goudronnée, les routiers ont amené, en un temps record, les 700 cabines alimentées qui équipent les bases des deux sociétés.

Les torchères sont visibles depuis l'oasis d'Ouargla, à 80 km plus au nord.

Tracés au cordeau, les deux « quartiers » de la ville sont distants d'une quinzaine de kilomètres. La SN REPAL (Elf), c'est la série des MD, la CFPA (Total), celle des OM. Les pétroliers de la CFPA ont baptisé leur camp Maison-Verte (depuis rebaptisé 24 février, d’après la date de nationalisation des pétroles algériens). Bien qu'ils aient démarré un an après leurs collègues de la REPAL, leur base présente un aspect fini, spectaculaire, et possède son jardin public, sa piscine, sa salle de spectacle, ses cafés, son bureau de poste, son kiosque à journaux.

À mi-chemin, le centre administratif dresse ses bâtiments, autour d'un monument historique : la margelle blanche dont le dôme servait naguère de repère aux caravaniers. Le puits est intact, mais à sec. Entre le poste de gendarmerie et la centrale électrique, la Section administrative spécialisée, installée en juillet 1957, fait office de mairie.
L’indépendance [modifier]

Les négociations d’Évian sont dures après que De Gaulle eut affiché sa volonté de garder le Sahara dans le giron français. Mais finalement les partisans du partage de l’Algérie sont vaincus et Hassi Messaoud continue à produire du pétrole pour l’Algérie[2]. La compagnie est nationalisée en février 1971.

Le pétrole d’Hassi Messaoud est ensuite nationalisé, le 24 février 1971.

En 1983, la Sonatrach société des pétroles algériens, fait le pari d'installer à Hassi Messaoud ses cadres basés à Alger. La Sonatrach décide de faire construire 1850 pavillons dans une cuvette de 100 hectares situés à quelques kilomètres du centre d'Hassi Messaoud. Pendant trois ans sont construits 1850 pavillons dans le style des pavillons de la banlieue des grandes villes françaises et cela alors que les travaux d'aménagement de la zone (voirie, assainissement, …) dont la réalisation devaient rester locale n'ont jamais été vraiment achevés[3].
Colonie de peuplement [modifier]

De l’indépendance du pays jusqu’en 1985, Hassi Messaoud est appelée Centre industriel saharien (CIS), et était gérée par la Sonatrach et les compagnies parapétrolières actives dans toute la région. En 1985, les pouvoirs publics, le parti unique, le Front de libération nationale décident dans le cadre d’un nouveau découpage administratif d’ériger Hassi Messaoud en une Assemblée populaire communale (Apc). C’est aussi l’occasion pour le gouvernement algérien de donner une population pérenne à Hassi Messaoud, où les employés de la compagnie pétrolière Sonatrach ne font que passer[1]. Des colons agricoles sont installés dans des bâtiments neufs, et cultivent le lit de l’oued Igharghar, entre les puits de pétrole. L’irrigation se fait grâce à l’eau des systèmes anti-incendie[1]. Mais l’expérience n’a duré que quelques années.

À partir de 1992, de nouveaux arrivants s’installent, fuyant le terrorisme islamiste[1]. Non-autorisée, cette émigration interne aboutit à la constitution d’un bidonville, El Haïcha (la Bête)[1]. Au fil du temps, Hassi Messaoud n’échappe pas au chaos qui caractérise la gestion des communes et où le foncier, l’urbanisme et la dégradation de l’environnement viennent en tête des graves problèmes posés actuellement. La population de Hassi Messaoud, recensée officiellement, est multipliée par cinq en l’espace de onze ans. Lors du recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) de 1987, la population résidente n’était que de 8 300 personnes. Lors du Rgph de 1998, elle passe à près de 38 000 habitants, non-inclus ceux qui habitent la ville et qui ne sont pas recensés comme résidents.[4].

Le sous-sol d'Hassi-Messaoud contient aussi de l'eau. Un puits foré dans l'Albien, à 1 300 m, permet de récupérer une eau chaude à 60 °C. Elle provient de pluies s'infiltrant très lentement dans le sol et se renouvelle entièrement tous les 1 200 ans[5].
Violences [modifier]

Le 13 juillet 2001, la ville de Hassi Messaoud a connu, suite à un prêche virulent, de terribles lynchages de femmes par près de 500 hommes. Le ministère de la Solidarité reconnaîtra 105 femmes lynchées, violées, brûlées, enterrées vives. Parce qu'elles n'ont jamais obtenu justice, les travailleuses de Hassi Messaoud (femmes de ménages, employées dans la restauration… des grandes multinationales) continuent à vivre sous la menace permanente d'agressions. Suite à de nouvelles agressions début 2010, une mobilisation est née en Algérie et dans des pays européens. Mais l'impunité demeure pour les agresseurs et Alger parle de manipulations de l'extérieur.
Article détaillé : Affaire des femmes violentées de Hassi Messaoud.
Équipements [modifier]

Secteur Santé

* Hôpital
* 3 PMI
* 12 Pharmacies

Équipements des services collectifs

* Aéroport d'Hassi Messaoud à 20 km à l'est
* Commissariat à l'ouest
* Gendarmerie Nationale
* Protection civile
* Douanes

Secteur Jeunesse et sport

* Salle omnisports
* Stade de football

Secteur Culture

* Centre culturel
Revenir en haut Aller en bas
Mido-chan

Mido-chan


Messages : 217
Date d'inscription : 07/05/2010

L'histoire de Hassi messaoud Empty
MessageSujet: Re: L'histoire de Hassi messaoud   L'histoire de Hassi messaoud Empty02.06.10 19:23

wow
Revenir en haut Aller en bas
spirmo




Messages : 1
Date d'inscription : 07/05/2010

L'histoire de Hassi messaoud Empty
MessageSujet: Re: L'histoire de Hassi messaoud   L'histoire de Hassi messaoud Empty09.06.10 16:58

ma3labaliche beli kount m3ah anta merci 3la alma3loumat al9ayima ya akhe Mrenka
Revenir en haut Aller en bas
http://www.hassi-messaoud30.com
Contenu sponsorisé





L'histoire de Hassi messaoud Empty
MessageSujet: Re: L'histoire de Hassi messaoud   L'histoire de Hassi messaoud Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
L'histoire de Hassi messaoud
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Hassi-messaoud
» la pl8t a hassi messaoud
» info Hassi Messaoud

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Hassi messaoud général :: Journal de hassi messaoud-
Sauter vers: